samedi 21 avril 2012

Être la saveur du Jour, c’est donc ça !


Je le savais. Mais c’est le 19 avril 2012 que j’ai vraiment senti que j’étais la Cheffe du parti !
Ma journée a commencé par une demande d’interview avec TVA dont la première publication a eu lieu 10h58. Je pensais que ça se terminerait là et que je poursuivrais normalement ma journée de travail…
Mais non.
À 12h33, la ville de Terrebonne a rendu public LE Rapport!
Je suis alors devenue “la Saveur du Jour” ! Cogeco Nouvelles, The Gazette, La Revue, Le Trait d’Union et LCN se sont intéressés à moi. J’ai répondu aux questions de tous ces gens avec ce qu’il fallait de cohérence et d’authenticité pour déjouer les tentatives de certains journalistes (c’est le jeu) de me faire dire autre chose que ma pensée ! Le Devoir aussi m’a contactée, mais j’ai dû déléguer notre responsable des communications, qui a pris la relève, car j’avais des engagements professionnels que je ne pouvais reporter.
Être cheffe d’un parti, c’est un engagement bénévole. Et c’est très bien comme ça !
Ma motivation est réelle, mon engagement authentique. Je m’implique par conviction, simplement. Cela étant, je travaille pour une entreprise qui s’attend à une prestation de travail de qualité. C’est légitime, c’est ce que je leur donne. J’ai d’ailleurs exprimé ma gratitude aux membres de l’exécutif de cette entreprise car ils savent à quel point cet engagement politique est important pour moi et ils m’ont encouragée à vivre pleinement cette journée.
Bref, le Rapport du MAMROT (ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire) concernant la vérification du processus suivi par la Ville de Terrebonne pour l'attribution des contrats a été mis en ligne à 12h33, le 19.
Le Porte Parole de la ville en a profité pour dire que «je parlais à travers mon chapeau»! Il savait très bien que durant mon entrevue du matin, il m’était impossible de savoir que ce rapport était rendu, puisque la ville n’avait pas informé ses citoyens!
Je pourrais presque prétendre que mon intervention a permis aux citoyens d'en prendre connaissance...
De plus, à mon avis, il confond, peut-être involontairement, deux choses très différentes, l'évaluation administrative qui n'a effectivement trouvé que peu d'irrégularités et une enquête policière approfondie, dont on ne peut présumer ce qu'elle déterrera.
À la fin de ce tourbillon médiatique d’une journée, j’étais plutôt fière de moi, plus précisément de ma cohérence et de mon authenticité. C’est une chose de le dire et de l’écrire, mais le prouver en actes, c’en est une autre.

“Opération Gravier”

C’est avec le plus vif intérêt que le Renouveau Terrebonne suit l’actualité récente. La vague d’arrestations du mardi 17 avril 2012, connue sous le nom de “Opération Gravier”, laisse espérer que les autorités ont véritablement l’intention de procéder à un grand ménage de printemps et d’assainir les mœurs politiques.

Les personnes interpellées hier ne sont pas des “lampistes”, des gens sans importance ni influence. Bien sûr, il reste beaucoup à faire, mais un tel début est prometteur.

 Le Renouveau Terrebonne souhaite exprimer sa gratitude aux journalistes et média qui sont à l’origine de ces enquêtes, aux policiers qui les ont poursuivies, et aux nombreux citoyens qui les ont aidés.

dimanche 1 avril 2012

La Plaine éclairée


Samedi 31 mars, de 20h30 à 21h30, il y avait des gens brillants à La Plaine.

Ils étaient même allumés. 

Ils ont fermé les lumières, les appareils électriques, et sont allés rencontrer des amis à la Place Major. 

C’était une petite manifestation pacifique et tranquille, organisée par Fondation Terre J’écoute, pour rappeler que l’électricité n’est pas une ressource inépuisable et que les façons de la produire ne sont pas sans conséquences sur l’ensemble de la biosphère dont nous faisons partie. 

Bien entendu, plusieurs des principales figures du Renouveau Terrebonne sont venues. Sans être à proprement parler un parti écologiste, le RT est soucieux de bon sens depuis sa fondation. Et le bon sens, c’est, comme le disait déjà le proverbe médiéval, de ne pas conchier son nid.
 « Vilain oiseau celui qui salit son nid. » — Conon de Béthune. 

Un petit groupe de gens se sont donc réunis, chandelle à la main, devant la Place Major, le long du boulevard Laurier. Nous n’étions pas très nombreux, une trentaine peut-être, mais ce qui est réconfortant c’est que beaucoup d’automobilistes, qui rentraient tardivement chez eux, nous ont signifié leur approbation par un petit coup de klaxon. Certains se sont même arrêtés dans le stationnement et sont venus brièvement nous saluer. 

Pendant ce temps-là, la mairie de Terrebonne, qui avait omis de s’associer de quelque façon que ce soit à cette… commémoration, a tout de même éteint les somptueuses et coûteuses lumières de Noël – enfin, on suppose que c’en sont –  peut-être parce que quelqu’un a éprouvé une petite gêne. Mais les lumières brillaient à la mairie, dans les bureaux et à la salle du conseil. C’est remarquable de savoir que nos dévoués édiles travaillent si tard. 

On souhaite aux employés que leur temps supplémentaire soit correctement rémunéré. 

À nos frais. 

Thibaud de LA MARNIERRE