samedi 9 novembre 2013

Que será, será...



En tant que simples citoyens sans mandat ni influence, nous sommes les témoins impuissants de ce système qui permet, voire encourage la corruption. En y participant, nous craignions de lui donner une apparence de légitimité.

Les proches des élus se sont tenus très tranquilles durant la campagne. Mais après les élections, certains ont fait preuve d’une surprenante agressivité à l’égard d’un parti qui n’a pourtant eu aucun élu, et ne devrait donc pas être perçu comme une menae. 

Est-ce une réaction tardive, rétrospective à la frousse que nous leur avons infligée ? Pourquoi ce silence pendant, pourquoi cette présence après ? Frapper un adversaire vaincu, ce n'est ni grand ni noble, pour des gens “fiers et unis”.

Nos candidats ont mené une campagne exemplaire. Bien qu’il y aurait eu matière à faire des insinuations, des “allégations”, de quoi rappeler des souvenirs plutôt salissants, nous nous sommes refusés à le faire. Nous voulions laisser le débat sur le terrain des idées, des principes et des options.

Sur le changement qui était si nécessaire, à notre avis. Qui ne l’est pas moins maintenant.

Sur la réévaluation du rôle de conseiller ; sur l'implication des citoyens.

Tout ça pour un maximum de 8 ans, car après 2 mandats nos élus devaient se chercher des remplaçants et laisser la place, selon le principe bien connu qu’il est indispensable de changer les élus fréquemment, comme les couches des enfants, et pour les mêmes raisons. Nous ne voulions pas risquer de nous laisser salir par des routines que nous refusons.

Nous n’avons pas dénigré le maire sortant, ni ses conseillers ; le plus grand défaut que nous ayons mentionné, c'est qu'ils soient restés trop longtemps au pouvoir.

Quand un conseiller sortant réélu nous a dit, à la suite d'une première consultation de l'aménagement du territoire

«Nous, les consultations, on en fait, on ne fait pas qu'en parler.»

... il oubliait qu'après 16 ans au pouvoir, il était grand temps que la population soit consultée. 

Il oubliait également que, n’étant pas au pouvoir, nous n’avions pas l’occasion d’organiser des consultations publiques, et que de toute façon, suivant la tendance, nos interventions lors des réunions publiques du conseil municipal seraient écartées comme “n’étant pas d’intérêt public”.

D’ailleurs, des consultations publiques – des vraies, pas des présentations abusivement qualifiées de consultations – nous n’en avons pas vu beaucoup, et encore moins des suggestions explicitement retenues. 

La politique de la ville est de prendre ses décisions en petit comité, puis de mettre la population devant le fait accompli, ou même de se dispenser de l’informer. C’est comme ça que ça marche et pas autrement.

Cela dit, nous avons remarqué que, durant ces 4 dernières années, plusieurs points de notre programme ont été imités par l’équipe régnante. C’est flatteur, en soi, mais nous aurions trouvé courtois que l’on nous en rende justice. Surtout, nous aurions voulu que cela débouche sur des réalités, et non seulement sur un discours vide d’effets.

Suite au “révélations” des écoutes téléphoniques à la commission Charbonneau, le maire a émis un communiqué, pour se justifier. C’est par pur hasard qu’il a pris des vacances sur le célèbre yacht d’un non moins célèbre truand, en compagnie (ou pas, ça reste à clarifier) de son partenaire, le maire de Mascouche, qui a été arrêté et fait face à plus que des soupçons de malversations. Depuis, il se cache des journalistes. 

D’ailleurs, sa ville a été miraculeusement préservée de tout ce qui s’est passé dans l’autre ville de la MRC dont il est le préfet.

Mais nous n’avons pas l’intention de nous substituer aux enquêteurs ni aux autorités, nous nous contenterons de poursuivre le dialogue avec eux, d'attirer leur attention sur les points qui nous semblent la mériter. Ce qui sera sera - si c’est possible.

L’imposante machine électorale de l’équipe sortante a gagné son maintien au pouvoir, grâce à ses nombreux amis, ses impressionnantes ressources et la forte abstention des électeurs désabusés ou dépolitisés. 

Ils ont gagné.

Alors, pourquoi tant de haine ? Parce que le simple fait d’avoir donné un choix, présenté des candidats, donc provoqué des élections, est perçu comme un crime de lèse-majesté à l’égard de ceux qui se croient seuls détenteurs légitimes du pouvoir ? Parce que leur refuser la gloire d’être reconduits “par acclamation” était une insulte ?

Nous ne pensons pas mériter leur colère. 

D’ailleurs, nous pensons que bien peu de gens ont eu ce qu’ils méritaient.

Nous avons été battus aux urnes.

Les formes de la démocratie ont apparemment été respectées, et selon la conception qu’on s’en fait ici, les administrés doivent maintenant se rendormir pendant quatre ans, plus si possible, et laisser les réélus décider de tout, sans broncher.

La “prime aux sortants” a joué à plein. Ça épargnera aux contribuables de payer de ruineuses “transitions”, du moins cette année. 

Les grands travaux et les inaugurations spectaculaires recommenceront dans quatre ans, s’il y a des élections. Entre-temps, les cumuls de primes et de comités continueront.

Un jour, on l’espère, tous les petits détails de la campagne ressortiront, tout ce que nous savons mais ne dirions pas publiquement pour, nous l’avons dit, ne pas nous substituer aux enquêteurs et aux autorités. 

Reste que vouloir gagner à tout prix, même si c’est efficace, ce n'est pas notre volonté, et que certaines défaites sont plus honorables que certaines victoires. 

Nous savions que nos principes seraient des handicaps, pourtant nous refusons d’y renoncer.

Maintenant, c’est reparti pour un autre mandat. 
Nous avons tenté la démocratie. 
Nous commençons une longue réflexion. 

Que les quatre années qui viennent vous soient légères, ne vous réservent aucune mauvaise surprise et vous soient aussi tranquilles, paisibles que vous avez le droit de l'espérer. 

Nous vous souhaitons tout de même bonne chance et bon courage. 


RT

lundi 4 novembre 2013

MERCI

MERCI

à tous ceux qui nous ont dit

«Je vais voter pour vous»

 et 

qui sont venus.

samedi 2 novembre 2013

Terrebonne: une des six municipalités à surveiller, selon Le Devoir

Élections municipales - Six municipalités à surveiller

2 novembre 2013 | Mélanie Loisel | Villes et régions
http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/391646/elections-municipales-six-municipalites-a-surveiller
Laval
Qui succédera à Gilles Vaillancourt, qui a régné sur la ville durant 23 ans avant de tomber en disgrâce ? Une véritable frénésie démocratique s’est emparée de Laval, où neuf candidats luttent pour la mairie : l’ancien policier Marc Demers, l’ex-député Jean-Claude Gobé, l’entrepreneur en import-export Robert Bordeleau, le président d’une société de sites Internet Guy Landry, l’ancienne conseillère municipale Claire Le Bel et les candidats indépendants Jacques Foucher, Marc-Aurèle Racicot, Réjean Millette et Hélène Goupil Nantel.

Mascouche
Une autre ville de la Couronne Nord qui vit une transition après un épisode turbulent : accusé de fraude, de complot et d’acte de corruption, le maire Richard Marcotte a tiré sa révérence en novembre 2012. Pour tourner la page sur ce sombre épisode, le professeur de philosophie Luc Thériault, le jeune conseiller municipal Guillaume Tremblay et le candidat indépendant Pierre Nevraumont promettent de remettre de l’ordre à Mascouche.

Saint-Jérôme
En poste depuis 1995, le maire Marc Gascon laisse sa place après avoir fait face à des allégations de corruption, au cours des dernières années. À la commission Charbonneau, l’ingénieur Roger Dubois a raconté que des dons illégaux auraient été versés au parti du maire Gascon lors des élections de 2009. Il a aussi affirmé qu’un système de collusion, un peu comme celui de Laval, avait été implanté dans l’attribution de contrats municipaux à Saint-Jérôme. Quatre candidats, dont un ancien conseiller du maire Gascon, s’affrontent lors de cette élection.

Terrebonne
Contre vents et marées, le maire sortant Jean-Marc Robitaille sollicite un cinquième mandat. En 2010, des citoyens avaient réclamé sa démission à la suite d’allégations concernant son intégrité. Les médias avaient révélé que M. Robitaille avait accordé des contrats de dizaines de millions de dollars à l’entrepreneur de travaux d’excavation Normand Trudel, alors qu’il était l’un des fiduciaires de son entreprise. Un seul candidat, Antoine Hanachian, du parti Renouveau Terrebonne, se présente contre M. Robitaille.

Saint-Rémi
Le 29 août, Michel Lavoie a été le premier maire à être relevé de ses fonctions en vertu de la loi 10 qui permet de suspendre un élu municipal faisant face à des accusations criminelles. Michel Lavoie, qui est accusé d’abus de confiance, de fraude et de complot, sollicite quand même un nouveau mandat. Il soutient que c’est à la population de décider de son sort. L’avocat Éric Pigeon, la conseillère municipale Sylvie Gagnon-Breton et l’ex-maire de la ville, Claude Verge, lui font la lutte.

Saint-Constant
Le maire sortant, Gilles Pepin, a reçu la visite de l’Unité permanente anticorruption en février dernier, dans le cadre d’une enquête sur des allégations de financement illégal. M. Pepin représente sa candidature à la mairie, mais il devra se mesurer à quatre autres candidats, dont Jean-Claude Boyer, du Parti du vrai changement, qui promet de remettre 100 $ aux propriétaires de plus de 65 ans s’il est élu.

vendredi 1 novembre 2013

Quelles sont les conditions de travail des élus municipaux?


Quel que soit le poste occupé, la rémunération des élus municipaux provient de cinq sources :

Cette information a été trouvée dans une publication du MAMROT


1. La rémunération de base et la rémunération additionnelle, s’il y a lieu ;


La Loi prévoit une rémunération annuelle minimale pour tous les élus, sans égard à la population de la municipalité, ainsi qu’une méthode de calcul qui assure une augmentation de la rémunération en fonction de la taille des municipalités.


Certains postes, comme celui de maire suppléant, de membre d’une commission ou du comité exécutif, peuvent donner lieu à une rémunération additionnelle.


2. L’allocation de dépenses;


Les élus bénéficient d’une allocation qui sert à les dédommager pour les dépenses inhérentes à leurs fonctions qui ne sont pas autrement remboursées. Elle est égale à la moitié de la rémunération jusqu’à concurrence du maximum fixé par la Loi. 


Cette allocation n’est pas considérée comme un revenu et n’est donc pas imposable.


3. Le remboursement des dépenses;


La Loi sur le traitement des élus municipaux établit les règles de remboursement des dépenses effectuées pour le compte de la municipalité.


4. L’allocation de départ, s’il y a lieu ;

Pour une municipalité ayant adhéré au régime de retraite des élus municipaux, la Loi sur le traitement des élus municipaux prévoit une allocation de départ. 

Cette allocation est accordée à la personne qui cesse d’être membre du conseil et qui a accumulé au moins deux années de service créditées au régime de retraite constitué en vertu de la Loi sur le régime de retraite des élus municipaux. 

Le montant de cette allocation est égal à la rémunération de deux semaines multipliée par le nombre d’années de service créditées depuis le 1er janvier 1992, sans toutefois excéder le salaire des 12 derniers mois.

5. L’allocation de transition, s’il y a lieu.

L’allocation de transition est facultative. 

C’est le conseil qui décide par règlement, selon les critères prévus par la Loi, de verser une allocation de transition à la mairesse ou au maire qui quitte son poste après l’avoir occupé durant au moins les 24 mois précédant la fin de son mandat.

Dans le cas des municipalités de plus de 20 000 habitants, si le conseil en décide ainsi, cette allocation peut être accordée à tout membre du conseil qui a occupé son poste durant au moins les 24 mois précédant la fin de son mandat. 

L’allocation ne peut excéder trois mois de rémunération par année de service jusqu’à concurrence de 12 mois.

Malgré qu'elle soit facultative, nos élus se sont votés cette allocation le 12 août dernier. 


Monsieur Daniel Lespérance a lui même appuyé cette résolution. 

Notez que le départ de Monsieur Lespérance était déjà annoncé. 

Nous y voyons un certain conflit d'intérêt, sûrement qualifiable d'erreur de bonne foi. 

Encore.


Extrait du Procès verbal du 12 août 2013, que vous retrouverez sur le site de la ville de Terrebonne, à la section Assemblées du Conseil, que l'on trouve dans la section Conseil Municipal, qui lui, se trouve sous l'onglet Ma Ville!!

Rémunération de nos élus


Rémunération totale des élus de la ville 1 009 743,44$

Source


Jean-Marc Robitaille, maire
Rémunération annuelle 147 226,00$

Montants détaillés
Rémunération de base 106 916,00$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Président du comité exécutif 25 000,00$

Nathalie Bellavance, conseillère quartier 1
Rémunération annuelle 48 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Vice présidente d'une commission 5000,00$
Membre d'une commission 3000,00$

Daniel Lespérance, conseiller quartier 2
Rémunération annuelle 45 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Vice président d'une commission 5000,00$

Il quitte le conseil, il recevra son allocation de départ et son allocation de transition dont le conseil s'est accordée en août dernier, l'équivalent de 2 années, payable le mois suivant le départ.

Marie-Claude Lamarche, conseillère quartier 3
Rémunération annuelle 60 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Présidente d'une commission 10 000$
Membre du comité exécutif 10 000$

Réal Leclerc, conseiller quartier 4
Rémunération annuelle 53 959,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Président d'une commission 10 000$
Membre d'une commission 3000$

Denis Poitras, conseiller quartier 5
Rémunération annuelle 48 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Vice Président d'une commission 5000$
Membre d'une commission 3000$

Michel Morin, conseiller quartier 6
Rémunération annuelle 66 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Président d'une commission 10 000$
Membre de deux commissions 6 000$
Membre du comité exécutif 10 000$

Paul Asselin, conseiller quartier 7
Rémunération annuelle 48 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Vice Président d'une commission 5000$
Membre d'une commission 3000$

Marie-Josée Beaupré, conseillère quartier 8
Rémunération annuelle 50 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Présidente d'une commission 10 000$

Marc Campagna, conseiller quartier 9
Rémunération annuelle 76 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Président d'une commission 10 000$
Membre de deux commissions 6 000$
Vice Président du comité exécutif 20 000$

Frédéric Asselin, conseiller quartier 10
Rémunération annuelle 50 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Président d'une commission 10 000$

Clermont Lévesque, conseiller quartier 11
Rémunération annuelle 48 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Vice Président d'une commission 5 000$
Membre d'une commission 3 000$

Jean-Luc Labrecque, conseiller quartier 12
Rémunération annuelle 61 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Président d'une commission 10 000$
Vice Président d'une commission 5 000$
Membre de deux commissions 6 000$

Sylvain Tousignant, conseiller quartier 13
Rémunération annuelle 53 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Membre d'une commission 3 000$
Membre du comité exécutif 10 000$

Michel Lefebvre, conseiller quartier 14
Rémunération annuelle 43 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Membre d'une commission 3 000$

Il quitte le conseil, il recevra son allocation de départ et son allocation de transition dont le conseil s'est accordée en août dernier, l'équivalent de 2 années, payable le mois suivant le départ. 

Stéphane Berthe, conseiller du quartier 15
Rémunération annuelle 45 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Vice Président d'une commission 5 000$

Jean-Guy Sénécal, conseiller quartier 16
Rémunération annuelle 53 969,84$

Montants détaillés
Rémunération de base 25 659,84$
Allocation de dépenses (maximum permis par la loi pour un élu) 15 310,00$, non imposable.
Président d'une commission 10 000$
Membre d'une commission 3 000$


Nous n'avons tenu compte que de la rémunération qui touche le poste d'élu de la ville de Terrebonne.