jeudi 31 octobre 2013

Nos cinq engagements


Nos cinq engagements, une fois élus, sont issus de nos sept principes fondateurs:

1 - La transparence, l’accès à l’information et le respect des citoyens.   

2 – La limitation à deux mandats successifs du maire, et, si faire se peut, le renouvellement permanent des conseillers en fonction des candidatures. 

3 – La participation active des citoyens. 

4 – La démocratisation de la culture et sa présence sur tout le territoire. 

5 – Un  comportement éthique, responsable et imputable des élus, des employés et des sous-traitants. 

6 – Une politique intégrée d’achat local, chaque fois que cela est possible. 

7 – La protection et la conservation des écosystèmes sur le territoire, des espaces verts, des milieux de vie, et une attitude amicale envers les animaux sauvages et domestiques.  

Mais le tout peut se résumer en un mot : 

RESPECT

Respect des citoyens, de leur environnement, de leur sécurité économique et physique ; 
Respect entre les élus ;
Respect de soi-même, c’est à dire de la parole donnée. 

C’est pourquoi nous résistons à la coutume des promesses électorales, dans la mesure où nous n’avons pas absolument tous les éléments en mains pour savoir si nous pourrons les tenir.

Certains aspects de nos 7 points exigent du temps. Disons que nous nous concentrerons surtout sur ce qui suit :

1 - Nous réglerons les conflits en cours, par la négociation et dans le respect. En autant que possible, et au fur et à mesure de l’expiration des contrats, nous porterons une attention soutenue à la sous-traitance, et donnerons la préférence aux ressources et employés de la ville.

2 - Toute l’information publique disponible La disponibilité de l’information et des élus, l’accès à vos conseillers, et la prise en compte des demandes de la population. De nous vers vous, de vous vers nous, l’information circulera.

3 - Nous mettrons sur pied des comité de citoyens pour lur donner la possibilité de participer aux décisions, et si possible l’envie de se porter candidats pour nous remplacer. Aucun de nos élus ne veut s’enraciner, ni enduire son siège de colle forte.

4 - L’éthique et la déontologie, c’est notre souci constant. Mais nous nous méfions de qui détient le pouvoir. Pour ne pas risquer de tomber dans de mauvaises habitudes, nous nous surveillerons entre nous, et nous vous engageons à nous surveiller. Constamment. Rien ne doit jamais se décider en cachette.

5 - Enfin, les dézonages seront examinés avec attention et ne seront accordés que s’ils ne nuisent ni aux riverains, ni à la conservation des milieux naturels et du patrimoine. La simple perspective de faire des profits ne sera pas seule prise en compte.

mercredi 30 octobre 2013

Peu avant la fin


Texte envoyé à différents média locaux et nationaux décrivant la campagne des municipales 2013 tel que nous la vivons.

À Terrebonne, Lanaudière, Québec, Canada… 

Cela demande des efforts et une vigilance permanente. Cela exige de ramer, obstinément, à contre-courant des règles du jeu tacitement admises. Voici quelques exemples de ce que nous avons observé, et ne voulons pas imiter.

Depuis quelques temps, des “sources anonymes” s'activent ! Ces dénonciateurs ne prennent pas de risques. Ils scrutent à la loupe les vies privées, vont fouiller et communiquent, non leurs trouvailles, mais leurs interprétations aux media locaux, qui n’ont d’autre choix que de les répercuter.

Notre équipe et nos moyens étant très modestes, nous ne bénéficions pas des mêmes moyens, mais surtout nous n’accepterions d’utiliser de tels procédés. Nous savons que cela nous désavantage, mais nous nous y tiendrons. Nous souhaitons gagner pour défendre nos principes. Les abandonner nous enlèverait toute raison de gagner.

Nos dépenses électorales jusqu’ici sont de l’ordre de     5 600 $ tout compris. La limite à laquelle on a droit EN COMBINANT TOUS LES CANDIDATS est de 70 609,89 $. Nous n’avons pas de bénévoles rémunérés, pas d’accès aux moyens publics, bref, nous avons respecté « toutes les règles de l’art » (nous n’aurions pu ni voulu faire autrement). Nous ignorons combien l’équipe sortante a dépensé, quand elle l’a fait, et combien elle aura dépensé en tout à la fin de cette élection, même en ne tenant compte que de ce qui aura été déclaré comme dépense électorale. Comme aux États Unis, il semble que l’on veuille suivre le principe, non de « au plus fort la poche », mais « aux poches profondes la victoire ».

Plusieurs plaintes ont été déposées au DGEQ pour irrégularité durant cette campagne. Par exemple en ce qui concerne l'Inauguration du Parc Saint-Sacrement, qui aurait dû, selon le DGE, être comptabilisée comme dépense électorale aux frais des contribuables.

L’équipe sortante nous reproche de ne rien offrir dans les media locaux. Mais ces media locaux évitent sagement de déplaire. Nous ne disposons pas des moyens financiers pour y acheter des pages de publicité. Encore moins les leviers ni l’envie de faire des représailles. 

Renouveau Terrebonne a une page, sur Facebook. Elle est régulièrement visitée par des provocateurs – ce qu’on appelle, dans le jargon d’internet, des “trolls” – qui s’efforcent de susciter des réponses agacées. Plusieurs de ces comptes ont été créés récemment et n’ont aucune autre activité. Leur frustration doit être grande de ne pas y arriver. Quelques-unes de ces interpellations ont été supprimées par leur auteur, notamment celle qui s’en prenait au physique d’une candidate.

L’un de nos candidats a tenu, il y a plusieurs mois, des propos peu politiquement corrects sur sa page Facebook. Une bonne âme a fait des saisies d’écran et les a envoyées à un hebdomadaire local. La rédaction a rencontré la cheffe, le candidat à la mairie et le secrétaire pour obtenir une réponse, et ensuite a fait une entrevue avec le candidat en question. Il en ressort qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat, et que cela ne concerne pas vraiment la gestion de la ville.

L’un de nos candidats a subi une campagne de dénigrement par pétition et par un site web, pour lui reprocher une décision, dans un autre domaine, dont il n’était pas le responsable.

L’animateur vedette de la télévision communautaire régionale, à la fin se son entrevue avec notre candidat à la mairie, a brandi une liasse de papiers et l’a confronté sur ses “27 procès en cours”… Il n’y en a pas eu 27, ce ne sont que des différents au civil, au sujets de contrats, et ils ont été réglés. Mais l’effet de manche, ou de papiers, est bien passé en ondes. Il est vrai que cet animateur, et cette télévision, sont très proches du pouvoir.

Une lettre anonyme, timbrée mais non oblitérée, a été déposée dans la boîte privée de la cheffe. On tentait d’incriminer le candidat à la mairie pour des accusations depuis longtemps réfutées.

Un appel venant apparemment de postes Canada – mais d’on ne sait qui -  pour se plaindre que des cartes d'affaires auraient été collées sur des boîtes postales, avec menace de nous facturer lourdement si nous ne les retirions pas.  Vérification faite, aucun candidat n’en avait collé, et aucune carte ne fut retrouvée.

Affichage d’un avis de démolition d'une bâtisse commerciale appartenant à l’un des candidats, sur la porte d'un des commerces locataires. Renseignements pris, ce serait une erreur administrative de la ville. Sans doute, selon la formule consacrée, une “erreur de bonne foi”. 

Notre surprise fut grande de constater à quel point des gens avaient peur de représailles s’ils étaient vus en notre compagnie. Un climat malsain s’est installé dans quelques quartiers.

L’équipe sortante, prenant conscience qu’elle pouvait, après tout, être sortie, s’est autodécerné par précaution, cet été, de confortables “primes de transition” (facultatives), en poussant au maximum ce que la loi leur autorisait, sans parler des cumuls de rémunérations, grâce au jeu des commissions. Ces documents sont accessibles au grand public, et donc aux rédactions des périodiques.

Ce qui n’est pas forcément le cas de tous les documents publics, car l’accès à l’information est payant et aussi lent  qu’il est légalement possible de l’être. Les procès verbaux ne sont pas très informatifs, et les obligations de la ville – c’est à dire de ses habitants – ne sont pas souvent définis clairement.

Enfin, mais ce n’est pas la fin, le “trolling” se trouve aussi au porte à porte, assez rarement, mais surtout au téléphone, où certains candidats ont eu la surprise d’être appelés au travail, à un numéro qui n’a pas été rendu public, pour être longuement questionnés sur des sujets qui ne dépendent pas d’eux. Il faut féliciter l’équipe sortante qui ne se croit plus gagnante de s’être gagné des partisans tellement inconditionnels qu’ils sont prêts à tout pour la soutenir. Nous ne souhaitions pas en avoir de cette sorte. Les gens qui nous appuient ne le font que parce qu’ils sont d’accord avec ce que nous proposons. —

mardi 29 octobre 2013

Taux de participation au BVA



District
BVA
BVI
Nbre total
Taux
1
181
8
5407
3.50%
2
292

5442
5.37%
3
311

5842
5.32%
4
292

5731
5.10%
5
337

4268
7.90%
6
230

5352
4.30%
7
306
2
4551
6.77%
8
208

4070
5.11%
9
382
70
4994
9.05%
10
447
35
4171
11.56%
11
309

4548
6.79%
12
284
80
4239
8.59%
13
314
21
5126
6.54%
14
287

4513
6.36%
15
369

5733
6.44%
16
461

5618
8.21%
Total
5010
216
79605
6.56%

Source: Direction du greffe et affaires juridiques de la ville de Terrebonne

dimanche 27 octobre 2013

Lieux de votation pour le 3 novembre


Scrutin
Dimanche 3 novembre 2013
De 10 h à 20 h
Ne pas oublier d’apporter l’une des pièces suivantes :
  • Permis de conduire ou permis probatoire;
  • Carte d’assurance maladie;
  • Passeport canadien;
  • Certificat de statut d’Indien;
  • Carte d’identité des Forces canadiennes.

District électoral #1
École l'Odyssée
2201 de la Jonquille
Terrebonne

District électoral #2
École du Geai Bleu
7101 rue Rodrigue
Terrebonne

District électoral #3
École de l'Aubier
1651 rue Guillemette
Terrebonne

District électoral #4
École Marie-Soleil Tougas
3415 rue Camus
Terrebonne

District électoral #5
Centre Marie-Victorin
460 rue Neuilly
Terrebonne

District électoral #6
École de l'Étincelle
2225 boul. des Seigneurs
Terrebonne

District électoral #7
École Esther-Blondin
905 rue Vaillant 
Entrée #2
Terrebonne

District électoral #8
École Le Castelet
4200 rue Robert
Terrebonne

District électoral #9
Centre communautaire Angora
4125 rue Angora
Terrebonne

District électoral #10
École Armand-Corbeil
Entrée #34
Terrebonne

District électoral #11
École Esther-Blondin
905 rue Vaillant 
Entrée #2
Terrebonne

District électoral #12
École Saint-Louis
539 rue Saint-Sacrement
Terrebonne

District électoral #13
École du Vieux-Chêne
99 Croissant de la Matapédia
Terrebonne

District électoral #14
École Bernard-Corbin
1747 rue Rochon
Terrebonne

District électoral #15
École des Rives
400 Montée Dumais
Terrebonne

District électoral #16
École L'Arc-en-Ciel
273 rue Pierre-Laporte
Terrebonne

mercredi 16 octobre 2013

Les intègres


Après les révélations de l’émission Enquête, de l’UPAC et de la commission Charbonneau (enquêtes dont on aurait souhaité qu’elles aient des conséquences et qu’elle ne soient pas suspendues), l’intégrité est devenu le thème à la mode. Tous les candidats se prétendent candidement plus purs que les purs, plus blancs que blancs (ce qui est d’ailleurs l’étymologie de « candidat ».  
     Pour ceux qui n’ont pas de passé, c’est plus facile. Parce que, ne nous voilons pas la face, les professionnels de la politique sont tous plus ou moins à la merci de découvertes gênantes. Sans aller jusqu’à dire, comme bien des électeurs, qu’ils sont tous pareils et qu’il n’y en a pas un pour sauver l’autre, il faut bien reconnaître que l’on ne dure en politique qu’à condition de “jouer le jeu”, selon les règles que l’on trouve en arrivant. 
     Bien entendu, on peut contourner ce problème en élisant de nouvelles personnes. Mais tôt ou tard elles seront rattrapées par les nécessités du jeu politique. 
     À cela, il existe deux remèdes. Le premier, évident, c’est de ne cesser de renouveler le personnel politique, constamment donc de limiter les élus – quand c’est possible – à deux mandats. Nos maires pourraient sans déchoir se soumettre à la même règle que le président des États Unis. 
     Le second, tout aussi évident, c’est que personne ne puisse rien faire, jamais, à l’insu de ses compagnons, ni sans leur accord. Bref, de casser une bonne fois le modèle pyramidal du Patron qui n’a de comptes à rendre, et très théoriquement, qu’à ses électeurs une fois tous les quatre ans. 
     Sans pousser jusqu’à l’anarchisme, il faut aller au moins jusqu’à la collégialité, ce qui est le minimum en-dessous duquel on ne peut espérer aucune amélioration, aucun assainissement. 
     Après tout, nous avons bien des assemblées délibératives, les premiers ministres ne peuvent pas tout faire à leur fantaisie sans l’accord de leurs députés. Enfin, de NOS députés. En principe. 
     Bien choisir ses candidats, autant que faire se peut – car, hélas, les gens de bien ne se bousculent pas pour entrer en politique – c’est la moindre des choses, mais cela ne suffit pas. Une surveillance mutuelle, continue et implacable est la seule façon de se prémunir contre des dérives d’autant plus probables qu’elles se font lentement, progressivement, souvent à l’insu même du principal concerné, et je veux dire pour de vrai, pas à la façon étrange de certains maires de Montréal. 
     C’est pour cela que nous avons tenu à ce que Renouveau Terrebonne mette dans ses principes que le maire ne puisse faire plus de deux mandats, que les conseillers puissent être remplacés dans la mesure des candidatures, et que la transparence soit aussi limpide que possible, afin que tous puissent surveiller chacun, et que les citoyens soient plus que des électeurs, mais plutôt des surveillants permanents, des participants. 
     Oh, c’est plus facile à dire qu’à faire. Le problème n’est pas tant le choix des candidats : nous leur avons mis les points sur les i, les barres sur les t, et ils ne sont là que parce qu’ils acceptent ces principes. Mieux, ils y adhèrent. Encore mieux : ils les intègrent. Ils sont, comme le reste d’entre nous qui sommes là depuis la fondation, ou presque, indignés, exaspérés par les pratiques habituelles dans le monde municipal, que tout le monde trouve normales, sauf ceux qui n’en bénéficient pas – ce qui fait beaucoup de monde, en fin de compte. 
     
     Alors, l’intégrité, comment on l’obtient ? 
     Par la transparence. Tout le temps. Par la participation, en permanence. Et pas autrement.
Bref, une politique saine repose, avant tout, sur les citoyens qui subiront les effets de cette politique. 
Et ça, c’est nous tous. _