S'indigner, ce n'est pas assez !

Hier j’ai lu un bout de phrase qui m’est resté collé, comme un “ver d’oreille”... « S’indigner c’est pas assez. »

C’est tellement vrai! Tellement tristement vrai!

Avec d’autres citoyens,

On a demandé à nos élus des gestes concrets contre la corruption : RIEN !  

On a pétitionné : RIEN !

On s’est indigné : RIEN !  

On a “occupé” : RIEN !   

Nos enfants sont massivement dans les rues, à manifester : RIEN !

Et ce ne sont que quelques exemples de l’indifférence et du mépris avec lesquels les personnes assises, ou plutôt collés sur leur siège de fonction accueillent les opinions, les revendications, les souhaits et les demandes de leurs électeurs, mais surtout leurs administrés.

 

Leur retirer leurs privilèges d’élus !

La seule façon de leur faire comprendre, tous paliers confondus, qu’ils sont au service de la population et non les gardiens d’un troupeau, c’est de leur retirer leurs privilèges d’élus, de les contraindre à respecter leur mandat.

De toute évidence les décideurs sont déconnectés ; ils n’écoutent personne et n’écouteront jamais personne, sauf peut-être quelques “gens qui comptent”...

Comme moi, vous êtes des «utilisateurs payeurs» et vous n’en avez pas pour votre argent.

D’une manière générale, les hauts personnages qui prennent les décisions – et nous les imposent – ne les subissent pas. Ils n’ont pas à vivre avec leurs  choix.  

Nous, si.

Il est plus que temps d’instaurer le principe du décideur utilisateur.

Aucune décision ne devrait être prise sans qu’au moins une personne de l’instance de décision ne soit utilisatrice régulière des services concernés, sans passe-droit, avantage ou privilège.

Mais hélas les décisions sont presque toujours prises par des gens qui n’en ont, pour le dire poliment, pas à s’en soucier. Forcément, cela cause de la grogne.

On dénonce, on s’indigne, on revendique : RIEN ! Jamais. Ou en apparence seulement.

Non, décidément, S'indigner, ce n'est pas assez ! 

Si nous ne prenons pas nos intérêts en main, d’autres le font, et… ce n’est pas dans notre intérêt.